Archives pour octobre 2008
Le trajet, en train, entre Shanghai et Hong Kong fut très long. Faites le compte vous même :
- Shanghai -> GuangZhou : 18h30
- GuangZhou -> Shenzhen : 1h10
- Shenzhen -> Hong Kong (hôtel) : 1h
Un total de ….. 20h40 ou pour arrondir, 21h.
Même si cela ne fait pas parti du décompte, je n’oublie pas la petite frayeur que je me suis faite à Shanghai. Je me suis présenté à la gare où j’ai acheté le billet. Malheureusement ce n’est pas de cette gare d’où part le train. Gloups. La vendeuse ne m’avait rien dit et sur le ticket, faut savoir que Shanghai Nan, c’est la gare sud et pas centrale. Heureusement que j’avais une heure d’avance. J’ai chopé un taxi qui m’a déposé à la bonne gare, une demie heure plus tard.
Après les formalités d’immigration, j’arrive enfin à Hong Kong même si c’est toujours la Chine. Je comprends toujours pas pourquoi après plus de 10 ans la rétrocession de Hong Kong à la Chine, la monnaie est différente, la politique des visas particulière et sans doute pleins d’autres choses encore. Sans oublier internet qui n’est pas filtré. Je n’approuve pas du tout cette censure mais la logique m’échappe.
Fatigué, mais pas trop, je me suis empressé de m’acheter un netbook (ou mini PC). C’est un Eee Pc 1000/H avec Windows XP. J’ai été très surpris quand j’ai vu les prix. Quasiment le même qu’en France. Voire plus ! J’en ai finalement trouvé un à 3900 HKD (soit environ 390 euros) avec, gratuitement, 1 Go de RAM en plus et un sticker que j’ai chopé directement chez Asus pour habiller mon Eee PC. Fini les PC obsolètes et surtout très lents des guesthouses, fini les cybers cafés où je ne pouvais pas brancher mon mini disque dur USB car les prises USB étaient verrouillées. Maintenant, à moi le Wifi !
J’ai passé les 2 jours de mon séjour à Hong Kong à ne rien faire. Pas de visites, pas de longues balades en ville. Principalement parce que je suis arrivé à la limite de mon budget “Chine” (j’exclus évidemment l’achat de l’ordi) et aussi par manque d’envie. Mes seuls déplacements auront été le parc Victoria, à coté de mon hôtel, et la poste d’où j’ai fait partir un colis en France contenant des affaires que je n’utilise pas. Soit près de 3 kilos en moins et de l’espace en plus.
J’ai occupé mon temps à configurer l’Eee PC, à télécharger quelques logiciels et à commencer à rattraper mon retard dans la mise à jour du blog. Depuis Pékin, mes connexions internet se cantonnais à ouvrir ma boite email. Au final, ces 2 jours auront été un peu comme des vacances qui m’ont fait un bien fou.
PS : un jeu de mot se cache dans le texte. Saurez-vous le retrouver ?
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Deux jours consacrés à cette autre “ville lumière” sont, je pense, largement suffisant pour se faire une idée assez juste de Shanghai.
Il ne faut évidemment pas manquer la promenade, dès la nuit venue, sur le Bund (quai) qui longe la rivière Huangpu. Tous les gratte-ciel et autres bâtiments sont illuminés dont la fameuse tour Jinmao. Sans compter les inévitables panneaux publicitaires lumineux greffés à certains de ces gratte-ciel. Les bateaux et autres ferries convoyant à leur bord touristes ou gens du coin, participent eux aussi au concours du “admirez-moi, mes guirlandes lumineuses en jettent plein les yeux”. Le tout donne un spectacle à la limite du féérique. Bref, j’ai adoré.
La deuxième journée fut consacré au quartier de la French concession. C’est une partie de Shanghai où subsistent encore quelques bâtiments construit pendant la présence française dès 1863. En fait, ce qui m’a le plus rappelé la France, c’est l’omniprésence de platanes le long des rues. Si on m’avait dit un jour qu’un platane me ferait plus d’effets qu’une belle demeure à la french style ! Je précise toutefois, que ces belles demeures, il n’y en plus des masses et sont très bien gardées. Peut-être sont-ce des bâtiments officiels ?
J’ai aussi noté dans ce quartier, le présence de pas mal de cabinets d’architectes et de designers (pas forcement français).
Le musée de Shanghai fut ma dernière visite de cette tranquille journée. Il regroupe plusieurs collections d’objets chinois à travers l’histoire :
- la porcelaine
- l’art de la calligraphie et son évolution dans le temps
- la pierre de jade et son usage
- la peinture sur toile
- la sculpture
- la représentation des minorités ethniques par des costumes et masques.
Après un rapide diner dans une gargote chinoise, je me suis promené dans la principale rue commerçante. Avec, comme d’habitude, beaucoup de panneaux publicitaires lumineux, beaucoup de boutiques et beaucoup de monde. Petite originalité que je n’avais pas vécue dans les autres villes, la sollicitation quasi permanente de rabatteurs voulant m’entrainer soit :
- dans des boutiques de montres de luxe, de lunettes de soleil et autres super T-shirts
- dans des salons de massage ou des bars où m’attendent des “beautiful ladies” pour “sex, blow job” etc etc. J’ai vite pris le parti d’en rire mais c’est quand même lourd. J’ai regretté de ne pas avoir un peu approfondi mon chinois. Comment dit-on “va te faire voir ?”. Mais j’ai quand même beaucoup apprécié cette balade, la glace à la fraise aussi, sous un temps très doux.
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Ce dernier jour fut consacré à quelques visites. D’abord le Temple Lama. Vaste domaine au centre de Pékin où se succèdent des temples bouddhistes avec une particularité : plus on avance de temple en temple plus les statues de Bouddha gagnent en hauteur. Ainsi la dernière mesure pas moins de 18 mètres. Elle est entièrement abritée dans le temple, ce qui rend la perspective, depuis ses pieds, vertigineuse. Il n’y a pas de photos car il est interdit d’en prendre… J’ai quand même essayer d’en prendre une discrètement mais vu le peu de lumière, on n’aurait rien vu.
J’ai ensuite passé une partie de l’après-midi dans le parc Beihai, bordé par un lac, en plein centre de Pékin. Quelques temples (encore…), la fameuse Pagode Blanche, au centre du lac érigée en l’honneur du Dalai Lama, en 1651 et une splendide fresque représentant 9 dragons.
Enfin, profitant du beau temps régnant sur la capitale (avec certes du vent à vous faire envoler une casquette), je suis retourné sur la place Tian’anmen afin de refaire quelques photos. Mao pris sous un ciel gris, ça faisait tache dans mon album ! Pauvre Mao, s’il savait qu’il prend le chemin du Che. Une image, rien qu’une image, sur un T-shirt ou un gadget.
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Publié par Tophe dans Chine, tags: Muraille, vidéo
Une fois n’est pas coutume, j’ai acheté un tour où tout est organisé : mini-bus, billets et guide.
Nous étions un peu moins de 30 à partir à 7h du matin pour 2 heures et demie de route et une centaine de kilomètres, avant d’atteindre Jinshanling, le point de départ de notre balade sur la célèbre Muraille.
Je fais une aparté. Seules certaines sections du mur existent encore. Elles sont visibles en plusieurs endroits, plus ou moins proche de la capitale. Et certaines sont plus fréquentées que d’autres. Fin de l’aparté.
Depuis l’entrée du parking, on n’a mis seulement quelques minutes pour atteindre les premières marches menant à la muraille. Encore quelques foulées supplémentaires, ça y est, je marche sur la Grande Muraille de Chine.
Quelle émotion ! Durant les 3 heures de la balade, je n’est cessé d’être impressionné par l’ampleur de ce gigantesque ouvrage. Chaque tour, chaque pan de la muraille épouse parfaitement le terrain. Or, le terrain ici, ce sont des collines voire le début des montagnes. Imaginez le travail colossal que cela a représenté pour des milliers d’hommes, très certainement réquisitionnés par les différents empereurs qui n’ont cessé de vouloir achever cette barrière militaire. Combien de ces petites mains sont mortes à l’ouvrage ? Une légende raconte que des os humains ont été mélangés aux pierres composant la muraille.
Ces 3 heures ont vite passé. Ça monte, ça descend. Certains passages, en ruine, sont délicats à franchir.
Que vous regardiez devant vous, derrière vous, la muraille et ses tours de guet sont visibles à perte de vue. Aujourd’hui, elle ne protège plus rien. Dorénavant, c’est à nous d’en prendre soin car le temps fait son œuvre.
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Le palais est situé un peu à l’extérieur du centre de Pékin. Il servait de résidence “secondaire” à l’empereur pendant l’été où la chaleur suffocante régnait dans la Cité Interdite. Le palais donne sur un immense lac qui est pour beaucoup dans la beauté du site.
Pendant ma promenade, j’ai été intrigué par un étrange bateau amarré au ponton, devant le palais, et qui m’a bien fait sourire. C’est après coup, en relisant le Lonely Planet, que j’ai compris. Voici l’histoire. Après les dommages infligés au palais par les troupes anglo-françaises durant la secondaire de l’opium (1856-1860), l’impératrice Cixi utilisa l’argent prévu pour moderniser la flotte militaire chinoise, pour en fait réparer le palais. Toutefois, elle fit un geste envers la navale en faisant construire un joli navire… en marbre. Il est toujours amarré près du palais.
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