Après 11 heures de vol, j’atterris enfin à Hong Kong, à 7 heures du matin. Le vol est un peu en avance, ce qui me laisse le temps de gouter au café local. Enfin, le café du Burger King local. En fait j’y suis surtout allé pour faire de la monnaie afin d’acheter le ticket de bus que je vais prendre dans quelques minutes pour Hung Hom.
Les bus impérial ont encore la cote à Hong Kong. De fait, il n’y a pratiquement que ça. Je monte au premier niveau et je m’assieds devant la grande vitre à l’avant pour 1h20 de route. Au programme, buildings, buildings et buildings. Bref, rien de spécial durant ce trajet.
A Hung Hom, où j’ai de l’avance, je change mon billet de train à destination de GuangZhou pour le précédent. J’ai soudain une sueur froide en lisant un panneau informant que le poids maximum des bagages par personne est de 20 kg ! Il est bien précisé que l’excédent reste consigné à la gare. Grand soulagement, à l’enregistrement aucun bagage n’a été pesé. Je peux partir avec mes 23 kg.
Je me rends compte que je n’ai pas précisé que Hung Hom, qui est une station de métro de Hong Kong est aussi un point d’entrée de la Chine continentale. Même si Hong Kong est sous administration chinoise depuis 1997, il y a toujours une politique de visa à part. Aucun n’est requis pour beaucoup de ressortissants étrangers, dont les français.
Me voila donc maintenant dans le train pour GuangZhou, soit 2 heures de trajet. C’est soi disant un express. Mouais…Arrivé à la gare, nouveau contrôle de l’immigration avant d’être enfin en Chine. Je repère l’idéogramme du métro (c’est à dire ”Subway” entouré d’un rectangle) pour une bonne demi heure dans un métro beaucoup plus propre que celui de Paris.
A la sortie, je tourne en rond. Je ne comprends pas. Je suis bien à la sortie B, mais la rue ne correspond pas à ce qui est indiqué sur le plan envoyé par l’auberge de jeunesse. Demander son chemin à un passant ? La scène ferait marrer pour la caméra invisible mais ne serait d’aucune utilité me concernant. En fait, la rue du plan était mal orthographiée
Allez, c’est parti pour 10 mn de marche. Faut maintenant trouver le numéro 15. Sauf, qu’il n’y a pas de numéros sur les façades, je le réalise maintenant… Je (re)trourne en rond quelques minutes et finis par enfin le trouver, cet hôtel !
L’accueil y est sympathique, l’anglais basique et le dortoir propre. J’y laisse mes affaires. Pas le temps de souffler. Je me rends à la gare routière la plus proche pour acheter un billet de bus à destination de Yangshuo. Pas évident. Pratiquement tout est écris en chinois sauf ”toilets” et ”Waiting Room”. On m’envoie une vendeuse qui est apparemment la plus qualifiée en anglais. J’ai eu toutes les peines du monde, malgré ses efforts, à avoir le billet et surtout des infos pour être sur de monter dans le bon bus demain soir.
Je retourne à l’AJ, plutôt content de cette première journée. Je m’installe devant l’ordinateur pour partager cette joie mais je déchante vite : matériel dépassé et internet lent. Sans oublier son filtrage, Chine oblige. J’ai l’honneur de comprendre que mon blog fait parti de leur blacklist. Bref, ma joie, je la garde pour moi.
des paysages “karstiques”?? Il va falloir que je lise ton blog avec un dico.. Et pour le sac a dos, tu aurais du prendre les pots de nutella en plastique, pas ceux en verre…