Archives pour octobre 2008
Publié par Tophe dans Chine, tags: ciel, temple
Visite assez rapide de ce site qui ne m’a pas vraiment emballé. Certes le temple est très joliment décoré, certes l’histoire qui entoure ce site est intéressante, certes le parc est très agréable mais la mayonnaise n’a pas pris.
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Le lendemain, j’ai filé sur la fameuse place Tian’anmen, sous une météo digne d’un automne londonien. Ce que je vais vous dire va vous faire rire, mais jamais depuis mon arrivée dans le pays, je n’avais vu autant de chinois en même temps. La place était littéralement envahie d’un nombre incalculable de touristes chinois. Je n’ose imaginer les périodes de vacances ou les week ends. C’est vrai que cette place donne accès à la Cité Interdite, à l’obélisque érigée en l’honneur des Héros du Peuple et surtout au mausolée où repose la momie de Mao.
N’étant pas fan du formol et autre conservateur chimique, je me suis directement rendu à la Cité Interdite, dont l’entrée est gardée par Mao. Pas la momie mais son portait.
Petite surprise, à mon sens, est la présence de militaires en train de s’entrainer en public à l’ordre serré. C’est à dire, faire attention à ce que la pointe de sa chaussure soit bien alignée avec celle de son voisin, à ce que le bout de son nez ne dépasse pas celui de son voisin. Bref, ce qui fait qu’une parade militaire est une réussite mais dont tout le monde se fout sauf vos parents.
La Cité Interdite est un vaste domaine occupé principalement par des cours où s’érigent des bâtiments plus ou moins importants. Une sorte de ville dans la ville. Certaines bâtisses abritent des collections diverses d’objets anciens, utilisés au temps des empereurs.
D’autres bâtiments, plus importants, renferment… eh ben je n’en sais rien. Leur accès est gardé par une barrière et faut pousser des coudes (ou mamie et papy, j’en ai un peu honte) pour espérer distinguer quelque chose. J’avoue que je n’ai rien vu et j’ignore toujours pourquoi il y avait autant de ferveur.
De temps en temps, des courettes apportaient un peu de tranquillité (enfin, je me comprends).
J’ai fini la visite de cette fameuse Cité Interdite par le jardin impérial où à nouveau j’ai pu mesurer à quel point les touristes chinois sont organisés : un/une cheerleader avec son étendard et son casque-micro à la Madonna précédent son groupe reconnaissable à leur casquette rouge ou orange ou blanche ou bleue ou bien un mix de ces couleurs.
Bref, le jardin c’est pas mal, mais avec une gestion du nombre de touristes sur les lieux, c’est mieux.
Que retenir de la Cité Interdite ? C’est impressionnant mais ça manque d’âme. En effet, rien n’habite ces bâtiments ou ces cours. Reconstituer la vie au quotidien avec meubles et autres ustensiles auraient apportés plus de chaleur, je pense.
Toutefois, j’ai laissé faire mon imaginaire, aidé par des films comme Le dernier Empereur, pour créer mes propres images de la vie au temps des empereurs et de leur cour, dans cette ville où le quotidien se disputait aux intrigues d’un pouvoir féroce et pourtant si fragile.
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Publié par Tophe dans Chine, tags: Hutong
C’est bizarre les premières impressions. A peine arrivé à la guesthouse, je réalisé que j’aimais bien cette ville.
Pourtant, il était minuit, j’avais stressé car je ne savais pas trop comment allait se passer le transfert depuis l’aéroport sachant que le métro est déjà fermé.
J’ai pris un bus de nuit qui ne s’est pas arrêté à la station où je comptais descendre (alors que d’habitude les bus marquent l’arrêt à chaque station). J’ai donc descendu à la suivante et j’ai pris un taxi, qui à ma grande surprise ne m’a pas pris une fortune (je me méfie toujours des taxis, allez savoir pourquoi…)
Je suis donc arrivé à la guesthouse très rapidement. Elle est située dans un Hutong très animé et très sympa, même si c’est l’endroit où descendent pas mal d’occidentaux.
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Publié par Tophe dans Chine, tags: coutume, wc
J’aborde un sujet peu ragoutant donc passez ce post si l’heure du repas est proche.
Il y a trois types de toilettes en Chine :
- la plus rudimentaire : un trou creusé dans le sol, sans système d’évacuation sinon un bon coup de flotte. Certains sont fermés, d’autres à moitié ouverts. Quand vous êtes accroupis, vous ne voyez pas votre voisin, mais levé, vous l’apercevez si vous tournez la tête
- la plus répandue : le WC à la turc. Fermé. Sans papier, bien sûr. Avec une petite corbeille à coté. A quoi sert-elle ? A mettre le papier toilette usagé, évidemment ! Ben oui, le jeter directement dans le trou boucherait immanquablement les toilettes
- enfin, les WC à l’occidental. Moins fréquent, mais ô combien appréciable. Sans papier aussi. Et la même petite corbeille.
Autant vous dire que j’évite autant que faire se peut les premières que l’on trouve surtout en campagne.
Jusque là rien de nouveau, je connaissais déjà cette diversité de toilettes qui met plus encore en évidence la monotonie des nôtres.
Voici ma question : pourquoi, la plupart du temps, lorsque j’entre dans un WC, la personne avant moi n’a pas pris le soin de tirer la chasse d’eau ? Je me pose cette question car, tout bonnement, cela arrive assez souvent. Est-ce une coutume ? S’il y a un sinologue dans la salle, une réponse serait bienvenue.
****** Fin du post qui occupe dans l’avion *****
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Je ne sais pas pourquoi mais ce nom, Shangri La, me fait rêver. Parfums d’Orient, de bouddhisme ? Je ne sais. Par contre, la ville, elle, ne fait pas rêver. Elle est à 3200 m d’altitude, avec donc des températures plutôt fraiches même s’il fait un temps magnifique. La nuit, il gèle et les bâtiments ne sont pas chauffés. Ces histoires de températures sont secondaires. En fait, Shangri La (la vieille ville), même si elle a un certain charme, même si c’est la porte de la culture tibétaine, est un lieu où il n’y a rien à faire, à part visiter un monastère et faire le tour des boutiques qui vendent souvenirs, vêtements, etc…
Toutefois, le soir à 20 h, un petit moment magique, meme si destiné aux touristes, m’a fait rentrer dans ce monde, ou commence la culture tibetaine. De vieilles mamies Naxi entament une danse folklorique en musique sur la place centrale de la vieille ville. Et rapidement des spectateurs se joignent à elles pour ce qui deviendra une farandole de plusieurs cercles concentriques. A part cela, les activités se situent hors de la ville.
Le plus proche est la lamasserie Guihua, un monastère Tibétain de 300 ans. De l’extérieur c’est une véritable splendeur. A l’intérieur, c’est moins grandiose mais les peintures murales dans les salles des prières, retranscrivant la vie de Bouddha, sont magnifiques et valent le coup d’œil. J’ai vu quelques moines psalmodiant une prière mais beaucoup étaient à l’extérieur, finissant une matinée de travail sur un chantier, surement la rénovation d’une partie du monastère.
D’autres activités sont possible mais sont plus éloignées et nécessitent la location d’une voiture et d’un guide. D’après le retour que j’en ai eu, le prix est cher payé pour ce que l’on voit.
Je patiente donc une journée entière en attendant le départ du bus à 19h pour Kunming. Je croise Mark, que j’avais rencontré il y a quelques jours à Yuangyang, qui cherche à obtenir un permis pour le Tibet. Plus tard dans la journée, il m’apprendra que c’est plus compliqué que prévu et préfère partir pour la province du Sichuan. Mais la aussi c’est compliqué. En effet, deux français m’ont raconté la veille que la station de bus ne vend plus de tickets aux étrangers, sans donner de raisons précises. Un guide chinois nous dira plus tard, que “cette année le Sichuan, c’est fermé…” Rien de plus. Bref, bon courage Mark.
Je passe le reste de la journée à déambuler dans les rues, à manger de bonnes brochettes au fromage tibétain et à la viande de Yak, bien epicées d’ailleurs. Viens enfin l’heure du départ pour Kunming. Douze heures de bus couchettes, avant d’enchainer sur le vol pour Pékin.
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