Archives pour novembre 2008

C’est le surnom que l’on donne au grand temple bouddhique de Swayambhunath. Il abrite une colonie de macaques d’où son surnom. Ceux qui connaissent l’épisode « Macaques attaques » que j’avais initié malgré moi sur une plage de Thaïlande il y a quelques années, comprendront mon appréhension en arrivant dans ce temple. Mais tout s’est bien passé, ces macaques là vous laissent en paix, plus intéressés à s’épouiller, manger, dormir ou s’amuser.

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Ce temple, perché sur une colline, est tout proche de Kathmandu. Il y a deux accès : le premier où s’arrêtent taxis et bus et le deuxième, par lequel je suis arrivé à pieds, menant sur un long et raide escalier. Outre le fait de voir des singes faire les pitres sur la rampe, cet escalier offre une vue imprenable sur Kathmandu. Enfin, sur la pollution de Kathmandu :-(

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Le monument central de ce temple est le stupa sur lequel est peint des yeux et, au dessus, un troisième œil, rouge, symbolisant la clairvoyance de Bouddha. Ce stupa est posé sur un dôme blanchi à la chaux, qui avec les rayons du soleil, illumine littéralement le site. Tout autour gravitent temples et statues représentant déesses et dieux (me demandez surtout pas les noms). J’oublie de mentionner ce que j’avais pris initialement comme une drôle de « sculpture », le Dorje. C’est un mot tibétain qui signifie « foudre » et symbolise la puissance masculine dans la pensée tantrique.

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La promenade continue, paisiblement, en direction du musée d’histoire naturelle dont je renoncerais finalement à visiter, quand j’ai su qu’il abrite une collection d’animaux empaillés. Je préfère revenir sur mes pas et revoir une dernière fois la stupa.

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Grande place au sud du quartier de Thamel où je loge en compagnie de bien d’autres touristes (pas dans la même chambre ;-) ), Durbar Square signifie Place du Palais. Les rois y étaient couronnés et y gouvernaient, il y a encore un siècle. Après les souverains ont occupé un palais situé plus au nord.

Cette place regroupe je ne sais combien de temples et autres stèles. Tous dédiés au culte de Vishnu, Shiva, Ganesh, Parvati, Bouddha et les autres. Oui, oui, hindouisme et bouddhisme mélangés. Ici on ne connait pas la guerre de religion. Par contre je suis bien incapable de les reconnaître (à part Ganesh et sa tête d’éléphant). Pour un non spécialiste es hindouisme et bouddhisme, c’est très compliqué de s’y retrouver tellement il y a de dieux et de représentations de ceux-ci.

Cette place est un lieu de vie où l’on ne vient pas seulement se recueillir mais aussi, simplement, se poser et ne rien faire hormis à contempler l’animation qui y règne, assis sur les gradins des temples.

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Trois choses m’ont frappé lors de mes premières balades à Kathmandu. L’une à faire progresser un karma et les deux autres à le faire régresser.

La première, le nombre incalculable de monuments en tout genre, du plus petit au plus imposant, dédiés à l’hindouisme et au bouddhisme. La ferveur des Népalais est visible à chaque coin de rue. Qui se signe devant une simple statuette ou qui fait une offrande dans un temple. Pour un (presque) non croyant que je suis, assister à ces scènes relève toujours du mystère.

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La deuxième, le faible niveau de vie de la population. Même si beaucoup semble s’en sortir tant bien que mal, certains, surtout les infirmes, sont obligés de mendier. D’autres encore fouillent les détritus jetés dans les cours d’eau, véritable poubelles à ciel ouvert.

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La troisième, la présence de la pollution et de la poussière qui vous enveloppent dans la rue. Insuffisants respiratoires, veuillez rayer Kathmandu de la liste de vos destinations. Tant pis pour votre karma. Cette pollution est tellement désagréable que j’ai songé plus d’une fois à prendre un taxi pour éviter de marcher. Et à polluer un peu plus moi-même…

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Mes premières heures népalaises furent assez laborieuses.

D’abord, l’obtention du visa fut longue. Non pas qu’il y ait eu un problème administratif car la règle de fonctionnement est simple : vous payez, vous avez le visa. En fait la file d’attente se résorbait très lentement. Les fonctionnaires (aimables comme une porte de prison) font tout à la main, avec du papier carbone. Aucun contrôle informatique des passeports ne vérifie si on n’est éventuellement recherché par Interpol ou Julie Lescaut.

Il est maintenant 22h30 (soit 0h15 heure chinoise). Je sors enfin de l’aéroport à la recherche du chauffeur de l’hôtel où j’avais réservé une chambre la veille, qui doit m’attendre depuis un moment. Point de chauffeur. Bon…. Reste le plan B, les taxis. Pas le choix, il faut débourser 600 roupies (environ 6 euros) pour en gros 7 km de course. Certes le tarif est affiché en gros au comptoir mais j’ai quand même l’impression de me faire avoir. A peine je me suis installé dans le taxi, qu’un type prend place à coté du chauffeur. C’est un rabatteur que j’avais éconduis à peine 5 minutes plus tôt. Et c’est parti pour la partition habituelle : mon hôtel est complet, par chance il en connais un avec des chambres disponibles et pas chères et il me propose d’aller voir, sans engagement bien sur. Je lui réponds que j’ai réservé et donc pas la peine d’aller voir ailleurs. Évidemment il insiste. Évidement je campe sur ma position. On arrive devant l’hôtel. Le gardien s’approche de la voiture et le rabatteur lui parle quelques secondes. Il s’éloigne ensuite dans sa guérite et décroche son téléphone. Le rabatteur, qui ne lâche pas l’affaire (il a du suivre une formation de cuisiniste) m’explique qu’il a demandé au gardien de vérifier si l’hôtel est complet. Le gardien revient et parle au rabatteur-vogica. Devinez ? L’hôtel est complet !! Je descends, prends mes sacs et entre dans l’hôtel. Le rabatteur me dit qu’il m’attends et je lui réponds que c’est inutile. Bye bye Mr Schmidt.

L’hôtel est sympa, arboré, je me dirige vers la réception, fatigué. Je donne mon nom au gars. Il fouille dans ses registres. Refouille à nouveau : point de réservation à mon nom. Je lui propose de connecter mon PC à internet pour lui montrer le mail de confirmation reçu l’après midi même. Il peut pas faire ça (!) Il re refouille dans ses papiers, mais la magie n’opère pas. Ben donnez-moi quand une même une chambre, lui dis-je. Et devinez quoi ? L’hôtel est complet !!! Il décroche son téléphone et au bout de quelques minutes il me dit qu’un confrère a deux chambres de disponible : une à 20 USD et l’autre à 40 USD. L’hôtel est proche et on vient me chercher, me dit-il. Quelques minutes plus tard, je me retrouve à la réception de ce deuxième hôtel. Namaste, Sir. On m’a dit que vous avez une chambre à 20 USD, je la prends. Désolé, me fait le gars, on n’en a qu’une de libre et elle est à 40 USD. Celle de 20 USD, c’est une erreur (!!) Comment dit-on en Népalais « On se fout pas de ma gueule là ? » Mais, reprends-il, vu la situation, je propose une remise de 10 USD. Soit 30 USD non inclus les taxes de 23%. Je lui réponds que mon budget c’est 20 USD. On discute. Il téléphone au premier hôtel. On discute et on arrive à un compromis. Il me propose la chambre à 30 USD taxes inclues cette fois ci. Je prends mes sacs, monte dans la chambre et direct dodo.

Épilogue : ce matin, j’ai trouvé une chambre à 250 roupies (2,50 euros). C’est pas le grand luxe mais ça me convient. Et j’ai appris que l’hôtel où j’avais réservé pratiquait le surbooking…

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