Départ : Kathmandu (1340 m)
Arrivée : Ngadi (890 m)
Dénivelé de la journée : - 450 m
Le trek « Circuit des Annapurnas » débute. Enfin presque. Cette première journée est en fait consacrée au transport.
Avec Amandine et Pierre, Laurent, le guide et 2 porteurs, nous prenons le bus pour Besishahar. Le trajet doit durer 5 heures mais il en fera 1h30 de plus. Nous avons pris du retard peu après Kathmandu, sur la route qui rejoins Pokhara. Elle est étroite, en lacets et très fréquentées, surtout par les camions de marchandises ou de travaux publics. Il suffit que l’un d’entre eux tombent en panne pour provoquer un embouteillage monstre car il empêche les autres véhicules de passer.
Des policiers sont déjà sur place assurant ainsi une circulation alternée. Nous attendons donc patiemment notre tour. Cela me laisse le temps d’admirer les camions nous dépassant. Je suis très surpris de constater à quel point les conducteurs apportent un soin particulier à la décoration de leur véhicule. Représentations de Bouddha, guirlandes électriques ou en papier brillant sur le pare brise et autres accessoires très kitch enjolivent ces monstres a moteurs plutôt fragiles.
Notre bus sort enfin de cet embouteillage et le reste de la route se déroulera sans incident. Le paysage me rappel la Chine car c’est une succession de terrasses de rizières sur les flancs des collines que je vois se succéder, le long d’une rivière qui fait la joie des rafteurs et kayakistes.
Nous arrivons a Besishahar où on changera de véhicule. Du mini bus on passe au 4×4. Le guide nous avait prévenu que la route ne serait pas bonne. Effectivement, tape tête et tape cul furent mes deux amis pendant une bonne heure. Mais je sais que nous touchons au but, ces désagréments m’importent donc peu.
Enfin le 4×4 s’arrête a Bhulbule, notre dernière étape. Nous descendons tous du véhicule. Les porteurs, après avoir déchargé nos gros sacs, les emportent avec eux sur leur dos. Quant à nous, on se contente de porter nos petits sacs et c’est parti pour le trek.
Il est 15 heures donc nous marcherons peu, le temps de rejoindre le lodge à Ngadi où nous passerons la nuit. Quel plaisir de se trouver dans un environnement sans klaxon, sans pollution et sans poussière. Du vert, des collines et des rizières à perte de vue. Tel est maintenant notre horizon. Et ça fait un bien fou !
Nous atteignons le lodge en peu de temps. On s’attable tous les quatre, Pierre, Amandine, Laurent et moi pour siroter un thé et une bière bien mérités. Le guide et les porteurs discutent avec le proprio. Pas de douche, trop la flemme. Après un diner copieux, on ne s’est pas trop attardé à table. Il est à peine 20 heures quand on se couche tous.