Delhi, capitale de l’Inde. Paradoxalement, cette ville a peu de chose à offrir à un touriste. Le plus connu des monuments, le Red Fort, est assez décevant. Il ne vaut pas le fort d’Agra. La grande Mosquée où les pigeons de la ville ont élu domicile, offre une vue imprenable sur Meena Bazaar, qui, comme son nom l’indique, est un bazar. Il y a aussi des tombeaux, des musées que je n’ai pas visités par manque d’envie et de temps.
Par contre, la présence du métro est un vrai soulagement pour mes oreilles et mes poumons. Toutefois, il n’y a que trois lignes, ce qui est insuffisant pour se déplacer dans tout Delhi.
Finalement le quartier le plus plaisant que nous ayons visite est Connaught Place. C’est une grande place circulaire divisée en quartier nommés blocks. On y trouve magasins de vêtements de marque, de l’équipement électronique, des librairies et des bars & restaurants. C’est un endroit très sympa où passer la soirée devant une bière et un bon repas.
Notre départ pour la gare d’Old Delhi fut l’occasion d’assister à une scène qui m’a, au fond, attristée. Yanick marchandait auprès d’un conducteur d’auto rickshaw pour nous amener à la gare. Il refusait notre prix mais un autre conducteur, présent, à accepter notre proposition. Le premier conducteur n’a pas du tout apprécié cette concurrence, limite dumping, et lui a donné une bonne tape sur l’arrière de la tête. Notre conducteur a plutôt bizarrement réagit. Il a sourit, visiblement indifférent à la colère de son collègue. Je pensais qu’il existait une sorte d’accord plus ou moins formel entre tous les conducteurs pour ne pas descendre en dessous d’un certain prix mais je me trompais. Business is business et chacun pour soi.