C’est le surnom que l’on donne au grand temple bouddhique de Swayambhunath. Il abrite une colonie de macaques d’où son surnom. Ceux qui connaissent l’épisode « Macaques attaques » que j’avais initié malgré moi sur une plage de Thaïlande il y a quelques années, comprendront mon appréhension en arrivant dans ce temple. Mais tout s’est bien passé, ces macaques là vous laissent en paix, plus intéressés à s’épouiller, manger, dormir ou s’amuser.
Ce temple, perché sur une colline, est tout proche de Kathmandu. Il y a deux accès : le premier où s’arrêtent taxis et bus et le deuxième, par lequel je suis arrivé à pieds, menant sur un long et raide escalier. Outre le fait de voir des singes faire les pitres sur la rampe, cet escalier offre une vue imprenable sur Kathmandu. Enfin, sur la pollution de Kathmandu
Le monument central de ce temple est le stupa sur lequel est peint des yeux et, au dessus, un troisième œil, rouge, symbolisant la clairvoyance de Bouddha. Ce stupa est posé sur un dôme blanchi à la chaux, qui avec les rayons du soleil, illumine littéralement le site. Tout autour gravitent temples et statues représentant déesses et dieux (me demandez surtout pas les noms). J’oublie de mentionner ce que j’avais pris initialement comme une drôle de « sculpture », le Dorje. C’est un mot tibétain qui signifie « foudre » et symbolise la puissance masculine dans la pensée tantrique.
La promenade continue, paisiblement, en direction du musée d’histoire naturelle dont je renoncerais finalement à visiter, quand j’ai su qu’il abrite une collection d’animaux empaillés. Je préfère revenir sur mes pas et revoir une dernière fois la stupa.