Posts Tagged “danse”

Aujourd’hui est un jour particulier, les indonésiens votent pour les élections législatives. C’est un scrutin important mais les indonésiens pensent beaucoup plus à l’élection présidentielle, qui va avoir lieue en juin, car les clés du pouvoir sont entre les mains du Président. Un balinais m’a d’ailleurs dit que cette élection risque de générer des troubles, provoqués par certains candidats peu scrupuleux.

Je reste pendant un long moment dans un bureau de vote à observer la manière dont se déroule le vote. D’après ce que j’ai pu comprendre, l’électeur, après avoir rempli une sorte de formulaire, patiente le temps qu’on l’appelle. Il se dirige ensuite vers un bureau où un préposé (un fonctionnaire ?) lui tend plusieurs bulletins d’une bonne taille A3. Chaque bulletin comporte une liste de plusieurs dizaines de noms de candidats. Ça ressemble un peu aux élections proportionnelles de chez nous, comme les européennes. Je n’ai pas compté le nombre de partis politiques présents dans ce scrutin mais je pense qu’il doit y en avoir une douzaine. L’électeur se rend ensuite dans une sorte d’isoloir et fait son choix. Il sort de son isoloir et dépose dans plusieurs urnes ses bulletins. Enfin, il trempe un de ses doigts dans de l’encre pour éviter toute tricherie. Tout se déroule dans la bonne humeur et j’ai trouvé qu’il y a beaucoup plus d’électeurs que chez nous.

Pour info, le Parti démocrate du président Susilo Bambang Yudhoyono est arrivé en tête des élections législatives en Indonésie jeudi, mais avec un score très en deça de celui attendu, selon des résultats préliminaires.

Après dépouillement de 80% des bulletins de vote, le parti présidentiel était crédité d’environ 20% des voix, un résultat qui ne lui permettra pas d’obtenir un mandat clair et l’obligera à trouver des partenaires de coalition, réduisant sa marge de manoeuvre pour réformer le pays. (source Reuters)

P1030041 P1030026 P1030017 P1030015 P1030033 P1030045 P1030030

Je reprends le cours de mon programme qui est de faire une promenade à pied autour d’Ubud. Je commence par le sanctuaire sacré où sont érigés trois temples. Mais l’attrait majeur de ce sanctuaire, bâti en pleine jungle, est la présence d’une énorme colonie de macaques. Sur le chemin, je rencontre Carole, une française en vacances pour 2 mois, qui n’est pas rassurée par cette multitude de singes. Elle me demande de l’accompagner mais je lui avoue que je ne suis pas très confiant non plus. Je me méfie de ces petites bêtes qui sont loin d’être gentilles. C’est donc sur le qui-vive que nous avançons dans la foret et que nous nous promenons dans ce petit sanctuaire. Quelques touristes, soit inconscients, soit téméraires, donnent aux singes leur met favori, des bananes. En fait, je devrais plutôt dire que les singes se servent à la source, ils grimpent sur les touristes pas franchement rassurés et se saisissent des bananes directement de leurs mains. Carole me parle d’un temple qui ressemble beaucoup au temple d’Indiana Jones mais soit on l’a visité et je n’ai pas remarqué cette ressemblance soit on est est passé à coté soit il est fermé, ce qui est le plus probable.

P1030056 P1030065 P1030074 P1030078 P1030086 P1030093 P1030110

On poursuit notre balade sous la chaleur infernale de Bali. Nous longeons une rizière puis on croise par hasard une longue procession dont j’ignore totalement le sens. Je mettrais en ligne la vidéo dès que je pourrais. Enfin, on s’arrête un moment devant un atelier d’artistes, très inspirés.

P1030113 P1030117 P1030122 P1030123 P1030125 P1030126

La fin de journée approchant, Carole et moi tombons d’accord pour se revoir au spectacle qui va avoir lieu dans la soirée au Palais d’Ubud. C’est un mélange de plusieurs danses traditionnelles : le legong, dansé par de gracieuses jeunes filles, le sanghyang dedari où deux jeunes filles exécutent une version du legong les yeux fermés. D’autres personnages entrent en scène dont certains affublés de masques très expressifs et inquiétants, incarnant le Bien et le Mal. Je n’oublie pas bien sûr la musique, jouée par un gamelan de plusieurs dizaines de musiciens. Au final, ça donne un excellent spectacle sur une musique envoutante, mais j’avoue avoir préféré, d’un chouïa seulement, celui d’hier soir.

P1030133 P1030147 P1030148 P1030151 P1030157 P1030164 P1030178 P1030191 P1030198 P1030203 P1030208 P1030214 P1030216

Comments Pas de commentaire »

Ubud, telle une épice indispensable pour donner de la saveur à un plat, fait de Bali une destination à part dans la catégorie des lieux touristiques basés sur le triptyque « sea, sun and fun ». La peinture et la danse traditionnelle sont la saveur que distille Ubud depuis le début du 20è siècle. Dès que je suis arrivé en ville, il a suffit que je marche quelques mètres pour tomber sur une échoppe d’un artiste qui expose ses œuvres voire qui peint sous vos yeux son prochain tableau. Bon, ce sont souvent des imitations mais l’essentiel est que les balinais conservent et transmettent cette fibre artistique, ravivée dans les années 30 par des artistes occidentaux comme Walter Spies ou Rudolf Bonnet.

Après avoir déposé mes affaires dans mon bungalow, qui donne sur un jardin très agréable, je me dirige vers le centre de la ville pour me renseigner sur l’autre activité artistique qui fait la réputation de Bali : les danses traditionnelles. En chemin, je m’arrête devant un temple, attiré par de la musique. Quelques jeunes femmes enchainent des mouvements chorégraphiques devant un homme et une femme qui semblent être des professeurs. Les musiciens, des percussionnistes, jouent sans s’arrêter qui le gangsa (genre de xylophone), qui le kendang (tambour), qui le trompong (gong horizontal), qui le kempli (petit gong) et qui les cengceng (cymbales). Tout cet ensemble s’appelle le gamelan. (merci LP, pour ces infos) Je reste un bon moment à assister à ces répétitions publiques, interrompues quelques fois par des enfants turbulents, mais sans que cela gêne qui que ce soit, avant de me rendre au centre touristique qui me donne la liste des spectacles. Je n’ai que l’embarras du choix car il y a des représentations tous les soirs et chaque soir offre la possibilité de choisir parmi les 3 ou 4 styles de danses traditionnelles. Je me fait alors aborder par une jeune vendeur de ticket pour un spectacle qui va avoir lieu ce soir. Méfiant, je ne lui achète pas le ticket et je lui dis que je reviendrai plus tard.

P1020876 P1020878 P1020897 P1020910

P1020915 P1020919

Je poursuis ma promenade de reconnaissance du centre d’Ubud. Plus je marche et plus j’apprécie cette ville. Très arborée, facile pour s’y diriger, petits restaurants qui semblent sympa, bref le charme opère. Seule ombre dans ce tableau, la chaleur pesante qui ne motive pas à se bouger.

P1020850 P1020857 P1020862 P1020864 P1020871 P1020874 P1030131

Sur le chemin du retour vers ma guesthouse, je passe devant les étals du marché, juste par curiosité. On trouve principalement des articles pour touristes dont un extraordinaire ouvre-bouteille pour le moins original. J’en avais déjà vu à Kuta, ville « sea, surf, fun and beer », où je m’étais dit qu’après 3 bières, je pouvais comprendre qu’on achète ce genre d’article mais ici à Ubud, je trouve ça totalement incongru. Voilà une photo, et vous comprendrez de quoi je cause.

P1020860

Sans transition, je passe maintenant au moment fort de la journée, à savoir le spectacle de danse. Quelques minutes avant le début du show, je retourne voir le jeune vendeur dont j’ai parlé plus haut pour lui acheter un ticket. Le spectacle commence à 19h30 et je décide d’y aller de suite afin d’avoir une bonne place et de diner ensuite. Le spectacle se situe dans un temple et la danse de ce soir se nomme Kecak, composé habituellement d’un chœur d’hommes mais ce soir le chœur est 100% féminin, les seules femmes Kecak de Bali proclame la brochure que l’on m’a remis avec le ticket. Ce chœur émet une sorte de « Chak a chak a chak », imitant le cri des singes. Au centre du chœur évolue trois danseuses interprétant 3 princesses de Kasi. Évidement, il va arriver un malheur à ces 3 jeunes princesses : elles se font enlever par le méchant Bhisma. Heureusement, elles seront secourues par un jeune homme qui tuera Bhisma à coups de flèches. Le spectacle, qui se termine par une danse trance – un homme chevauchant un cheval de bois marche dans un feu et ses braises - dure un peu plus d’une heure. Écrit comme ça, ça ne donne pas forcément envie mais je vous garantis que c’est un spectacle envoutant, magnifiquement interprété et dansé. Bref, j’ai adoré.

P1020945 P1020949 P1020950 P1020951 P1020957 P1020961 P1020965 P1020975 P1020978 P1020989 P1020994 P1020997 P1030002

Comments Pas de commentaire »

Conseil  Les utilisateurs d'Internet Explorer peuvent rencontrer des bugs d'affichage. Je vous conseille alors d'utiliser Firefox pour visualiser ce blog.