Comme vous l’avez sans doute devinez dans mon précédent post, Dali ne m’a pas emballé. Pire, à mon arrivée dans la ville, j’étais très déçu. Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi surfait. Sans compter que je ne voyais pas trop quelles activités pourraient m’occuper.
Je pensais à tout ça lorsque j’entrais dans une gargote chinoise pour diner. J’ai commandé des raviolis vapeur et je m’installais à la dernière place disponible, en face d’un vieux chinois. Il engagea la conversation, en anglais. Je me présentais et il me parla un peu de lui. Il avait vécu durant sa jeunesse à Taïwan puis dû émigrer avec ses parents, lorsqu’il avait une vingtaine d’années, aux USA. Il y enseigna dans une université, durant de nombreuses années. Maintenant il est à la retraite et partage son temps entre Dali et Kunming. Il aide gracieusement de jeunes chinois dans l’accomplissement de formalités administratives pour aller étudier aux USA, si j’ai bien compris ce dernier point. Puis il me demanda si je voyageais seul, ce que je comptais faire à Dali. Sur ce dernier point ma réponse fut rapide. Alors il me donna quelques infos sur les sites à visiter autour de Dali et ‘adresse d’une guesthouse qui loue des VTT.
Acte infiniment généreux et remarquable de sa part, et sans qu’il me le dise, il paya mon diner. Ce geste m’a infiniment touché.
Il m’accompagna ensuite à la guesthouse qui s’appelle Cycling Dali. La manager, qui parle anglais couramment, me donna un plan du coin et des indications complémentaires sur les activités à faire autour de la ville. Je la remercia ainsi que Mr Shen, le vieux chinois, pour son aide précieuse, sans qu’il me demande quoique ce soit en retour.
Le lendemain, je quittais ma tristoune Korean guesthouse (!) pour poser mes sacs au Cycling Dali. Une excellente guesthouse avec une manager disponible et sympathique, et qui offre des réductions sur pas mal d’activités. Je la recommande vivement.