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Whouaa, un seul article pour un pays ! C’est gonflé pensez-vous, sachant que j’ai l’habitude de faire un article par ville. Sauf que là, mon séjour au pays des kiwis a été assez bref. Huit jours. Ce n’était pas prévu comme ça au début, mais pour une histoire de date de billets d’avion je n’ai pas pu faire autrement.
Une semaine ça veut dire faire des choix et être très sélectif. Après moult réflexions et hésitations, je me suis concentré sur l’ile du sud et plus exactement la région, au sens large, de Queenstown. Quant au moyen de transport, j’avais d’abord opté pour la location de voiture mais au dernier moment, j’ai changé d’avis et pris un pass en bus. Parce que, ça correspondait grosso modo à mon itinéraire puis c’était plus économique et enfin plus confortable. Je pouvais admirer à loisir le paysage sans me poser des questions sur la direction à prendre.
Mon itinéraire a été le suivant : Christchurch, Tekapo, Queenstown, Milford Sound, Te Anau et Queenstown.
Je passe vite sur Christchurch car c’est une ville sans grand intérêt et même sa cathédrale est assez décevante. J’appelle plutôt çà une église de village…
Tekapo, Te Anau et surtout Milford Sound sont la représentation par excellence de ce qui fait la réputation de la Nouvelle Zélande : nature préservée, faune et flore uniques, superbes paysages propices à la contemplation et présence humaine très limité.
Lac Tekapo (83 km ² , 700 mètres d’altitude)
Te Anau et son lac (2è plus grand du pays, 344 km ²)
Sur la route de Milford
Le fjord de Milford Sound, visité en bateau.
Enfin Queenstown. J’ai tout de suite aimé cette petite ville, qui est une station de sport d’hiver assez courue. Est-ce son lac, son parc ou son aspect petit village qui la rendent si plaisante ? Un mélange de tout ça sans doute. Par contre, en hors saison comme en ce moment, les activités sont très réduites et couteuses et, à part la marche, on n’a pas grand chose à faire.
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Le parc de Litchfield sera la seule sortie que j’aurais faite depuis Darwin. Le site est très connu pour ses très belles cascades dont certaines sont propices à la baignade.
J’ai rencontré Aldo, un italien qui parle très bien français, accompagné de sa femme. Ils ont aux environs de la cinquantaine et passent leur temps à voyager. J’ai passé en sa compagnie des moments incroyables. Je ne peux malheureusement pas vous rapporter ce qu’Aldo m’a raconté car d’une part je ne veux pas lui porter préjudice et d’autre part, je n’ai pas envie d’avoir la mafia aux fesses.
Pour revenir à la balade, notre premier arrêt fut un champ où sont érigées des genres de stèles funéraires. En fait, ce sont des termitières magnétiques. Magnétiques car elles sont parfaitement alignées du nord au sud.
Après le déjeuner, nous avons consacré le reste de la journée à visiter les cascades. Avec en prime, une baignade bienvenue dans le courant de l’une d’entre elle.
Dernière photo pour les amoureux de la nature. Deux beaux spécimens de la faune australienne, l’”australus tatoum”. Deux impressionnants exemplaires d’une espèce qui n’est pas du tout en voie d’extinction.
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Bonjour Cairns, bonjour les nuages et bonjour la pluie. Oh, certes la température est agréable, certes il ne pleut pas longtemps ni des cordes mais cela suffit à limiter à sa portion la plus congrue mes activités.
Je suis parti en excursion à Cape Tribulation, site réputé pour sa foret tropicale humide d’une « beauté à couper le souffle » . Pour l’humidité je confirme, en effet dès que l’on sortait du mini bus, il se mettait à pleuvoir. Pour la beauté à couper le souffle, je confirme de nouveau. Je l’ai pleinement admirée sur les cartes postales des magasins de souvenirs.
Cette sortie, genre classe verte, avec un guide aborigène très loquace et très heureux de partager des histoires sur sa région (ne me demandez pas des détails, je n’ai quasiment rien capté), a débuté par la visite d’un petit zoo. L’attraction majeure est bien sur les crocodiles. Petits ou grands, ils partagent tous le même sens du camouflage. Il faut vraiment avoir l’œil affuté pour détecter celui du reptile, avec sa pupille en forme de « I », qui se cache parmi les algues qui recouvrent totalement la surface du petit étang. Mais tous ne jouent pas à cache-cache, il y a aussi des exhibitionnistes qui aiment à s’étaler au soleil (en l’occurrence c’est plutôt sous la pluie. Je pense, personnellement, que le soleil ils s’en foutent. C’est juste pour être plus proche des touristes et être prêt à bondir sur l’un d’eux si jamais il y en a un qui tombe de la passerelle d’observation…)
Nous nous sommes ensuite rendu dans la foret tropicale. Le peu que j’ai vu m’a vraiment impressionné. Végétation dense qui, parfois, laisse à peine traverser la lumière du soleil. Ce qui explique pourquoi des plantes au sol ont développé tout au long de leur évolution des feuilles immenses afin de capter le maximum de lumière, indispensable à la photosynthèse. Autre curiosité, certains arbres ressemblent à des sortes de fusées, comme celle de Tintin, car leur base est construite en forme d’ailerons. D’après ce que j’ai compris, ce sont en fait les racines de l’arbre qui ont adopté cette forme singulière afin de s’assurer une prise au sol à toute épreuve.
Cette courte promenade dans la foret a aboutit sur la plage, où même par beau temps, il est vivement déconseillé de se baigner en raison des requins mais surtout des méduses qui sévissent à certaines périodes de l’année. La foret se transforme ici en mangrove, comme si elle ne voulait pas concéder le moindre centimètre carré à la mer.
Le guide nous emmène ensuite faire une croisière sur une rivière afin de mieux faire connaissance avec la faune. Vu la météo, on n’a pas vu grand chose : un petit crocodile d’eau douce, immobile au bord de l’eau et une foultitude de moustiques. Heureusement que j’avais mon répulsif assis à coté de moi, une jeune française qui a ce don d’attirer sur soi ce genre d’insectes, laissant ainsi une paix royale à son entourage
L’excursion s’est terminée par un arrêt gourmand, chez un fabricant de glace artisanale que j’ai beaucoup apprécié. Comme la grosse bébête qui a installé sa toile à deux pas du comptoir ?
Pour revenir à la météo, elle s’est un peu améliorée pendant mon séjour à Cairns ce qui m’a motivé à faire une sortie sur la barrière de corail. Être si prêt de ce célèbre site sans faire au moins une plongée aurait été dommage. Même si je ne m’attendais pas à quelque chose d’extraordinaire au vu du temps nuageux et surtout d’une visibilité moyenne, j’avoue avoir été un peu déçu. D’autres plongées et surtout les deux ou trois séances de snorkeling à Bali et Lombok m’ont cent fois plus émerveillés. Mon estomac, lui aussi, n’a pas du tout aimé la barrière de corail et me l’a fait savoir. J’ai toujours plus ou moins le mal de mer lorsque je prends le bateau pour plonger mais jamais au point de dégobiller. Malgré tout, j’ai apprécié cette sortie en mer, après les 2 jours très stressant que j’ai vécu suite à un gros problème de carte bancaire bloquée. Mais cette histoire là, je ne vous la raconterais pas. Je vous laisse imaginer comment cela s’est terminé…
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La veille, Warren, notre guide, nous avait informé que nous partirions tôt ce matin afin de nous rendre vers le nord de l’ile et de revenir avant que la marée ne soit trop haute et ne recouvre l’autoroute. Heu, je veux dire la plage. Nous prenons donc notre petit déjeuner à 6h30. Au menu, saucisses, bacon, œufs brouillés ou pas brouillés (d’ailleurs je me demande toujours ce que c’était sensé être vu la consistance bizarre), toasts, beurre, ketchup. Bref du copieux, du lourd. Et à la demande, du vegemite. C’est une sorte de pâte que les australiens étalent sur leurs tartines. Je pense très sérieusement que la teneur en sel de ce truc dépasse allègrement la concentration en sel d’une seule goutte d’eau de la mer morte. Il est conseillé d’en étaler une petite quantité. Je crois qu’il est surtout conseillé de ne pas en manger par respect pour le goût et pour la santé !
A 7h00, nous montons dans le bus, direction l’épave du Maheno. C’est un navire qui a été poussé sur la plage par un cyclone en 1935 alors qu’il se faisait remorquer vers un chantier de démantèlement au Japon. Aujourd’hui, il reste seulement la superstructure qui est en très mauvais état. Mais la vue de cette épave n’en demeure pas moins spectaculaire.
Photo du Maheno juste après son échouage.
Le navire aujourd’hui
Après avoir laissé atterrir un petit avion sur la plage, nous continuons vers le nord et faisons un stop aux Pinnades, falaises de sable colorées et site sacré pour les aborigènes. Il ne faut surtout pas trainer, alors go aux Champagne pools. Ce sont des cavités naturelles au bord de la mer et qui se remplissent au gré des vagues, formant ainsi des sortes de piscines. Pourquoi Champagne ? Je l’ignore. Bière pools me semble plus approprié mais ça fait moins chic.
Direction maintenant vers l’Indian Head, qui est un immense promontoire rocheux. D’après la légende, le Capitaine Cook, qui a découvert l’ile en mai 1770, aurait aperçu des indiens sur cet énorme rocher. En réalité, il s’agissait seulement d’aborigènes. Je pense surtout qu’il avait abusé de la bière… Quoiqu’il en soit, on a une superbe vue panoramique depuis le sommet de cette tête d’indien.
La course continue. Avec toutefois ses petits ratés. Le bus a du ainsi faire 4 tentatives avant de passer un passage très sablonneux. Nous voilà donc à Eli Creek où coule une petite rivière peu profonde à l’eau cristalline. Pas de quoi fouetter un dingo. Enfin, dernier site, le lac McKenzie. Superbe lac aux eaux limpides et turquoises avec des plages de sable blanc. Par contre l’eau est fraiche mais ça ne nous a pas empêcher de nous baigner.
Ça y est. C’est la fin de l’excursion. Mais deux jours, c’est vraiment court pour apprécier ce bijou de la nature.
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Publié par Tophe dans Australie, tags: nature, plage
L’ile Fraser est une bizarrerie de la nature. Inscrite au patrimoine mondial de l’humanité, c’est la plus grande ile de sable du monde (120 kilomètres de long, 15 de large) sur laquelle pousse une foret tropicale. L’ile est aussi parsemée de lacs dunaires d’eau douce dont certains ont une eau parfaitement cristalline. Faune et flore y sont donc particulièrement riches à condition de prendre le temps d’observer tout cet écosystème. Je n’avais que 2 jours et une nuit sur place qui sont évidemment insuffisant pour se rendre compte de toute cette richesse. Je suis parti avec un groupe d’une trentaine de personnes accompagné par un guide qui officie aussi en tant que chauffeur de bus et de GO.
L’excursion a commencé par le transfert en barge du continent vers l’ile. Deux catégories de touristes se rendent sur Fraser. Ceux qui louent un 4×4 et ceux qui ne s’emmerdent pas et achètent un tour en bus. Les premiers sont en général une bande d’amis ou les membres d’une même famille et louent un 4×4 pour des raisons économiques et aussi pour la liberté que cela donne dans l’organisation du séjour. Les autres préfèrent le tour organisé car ils sont vieux ou bien ne savent pas conduire un 4×4 ou bien ne font pas parti d’une bande d’amis d’au moins 4 personnes-qui-ingurgitent-2 bières-à-l’heure. Il se trouve que je rempli admirablement ces 3 critères.
Après que tout ce petit monde – 4×4 inclus – aient débarqué de la barge, je me dirige vers mon groupe qui est déjà installé dans le bus. Le guide fait un comptage et il me semble comprendre qu’il y a un problème. Le guide du 2ème bus (l’un part pour une journée d’excursion alors que le 2ème part pour 2 jours) monte dans le bus et demande un certain « Christopher Lee ». Personne ne répond. Il demande alors qui vient de Fraser Roving. C’est moi ! Il me dit, un sourire gentiment moqueur au coin des lèvres, que le bus où je me trouve part pour la journée uniquement. Haa !? J’avoue que je ne me suis pas posé de question et que j’ai simplement suivi le guide qui avait assuré mon pick up ce matin. Mauvais choix ! Maintenant, quel rapport entre moi et Christopher Lee n’est-ce pas ? Et ben, c’est tout simple. Les destinataires de mes mails voient comme nom « Christophe le voyageur ». Apparemment celui qui a reçu mon mail de réservation de l’excursion n’avait pas les yeux en face des trous et a pris ça comme mon nom. De plus, ça du être tronqué car effectivement sur le papier que m’a tendu le guide j’ai lu « Christophe Le » qui est devenu Christopher Lee dans sa bouche. Je suis ainsi devenu le Comte Dracula pendant quelques secondes
Maintenant que tout est ok, le bus tout terrain (j’ignorais que cela existait) prend la route pour Eurong, l’hôtel où nous allons faire une courte pause. Nous roulons sur des étroites pistes de sable entourés par la foret tropicale, ce que je trouve magnifiquement surréaliste ! Durant le trajet, notre guide, Warren, nous donne plein d’explications et de commentaires que je ne comprends absolument pas, accent à couper au couteau oblige. Après une pause pipi à l’hôtel, où nous dormirons ce soir, nous prenons l’autoroute pour le lac Wabby. C’est une autoroute d’un genre un peu spécial. C’est en effet la plage qui borde l’est de l’ile. Elle est assez large pour faire rouler 2 files de véhicules et permettre à des petits avions d’atterrir et de décoller. Mais n’est-ce pas dangereux pour les gens qui veulent profiter de la plage, vous demandez-vous ? En fait, de très forts courants marins et la présence de requins pas-gentils-du-tout rendent toutes baignades dangereuses. Ce qui du coup réduit l’attrait de la plage.
Et puis les lacs dunaires sont des alternatives beaucoup plus plaisantes et relaxantes comme le lac Wabby. Il est bordé d’un coté par des dunes de sable et de l’autre par la foret tropicale qui explique surement la couleur verte émeraude de ses eaux. Pendant la courte balade pour atteindre le lac, je fais la connaissance de deux françaises, Florence et Karen, qui passent un semestre d’étude à Brisbane. Je rencontre aussi un couple genèvois, Jessica et Bruno, qui terminent un séjour de 8 mois au pays des koalas. Après avoir bossé et fais des stages, ils profitent de leurs dernières semaines pour faire du tourisme. Mais, petits joueurs, ils renoncent pour le moment à se baigner. Quant à moi, je ferai une courte trempette car l’eau est, hum, assez fraiche pour le moins. Vu que je n’ai connu, depuis maintenant plusieurs mois, que des mers chaudes, le contraste est saisissant. Brrrr…
Nous retournons au bus pour Central Station, en pleine forêt. Warren, le guide, nous lâche au début d’un sentier pour nous permettre d’apprécier pleinement la splendeur et le charme de la foret tropicale. Bon, le chemin, très balisé, est plutôt court. Mais je suis dans une excursion organisée qui dure 2 jours. Difficile de faire les choses en profondeur sur une ile qui fait 1840 km².
La suite du programme (oui, ça va vite) est modifié. Au lieu d’aller au lac McKenzie, Warren décide d’aller au lac Birrabeen (enfin je crois que c’est son nom). Beau lac aux eaux limpides mais le temps pluvieux ne permet pas de l’apprécier pleinement.
Après cette journée bien remplie, nous retournons à Eurong pour prendre possession des chambres. Avant d’aller diner, Jessica, Bruno, Florence, Karen et moi, faisons une petite balade nocturne sur le bord de mer. Et, oh grosse surprise, nous tombons sur un pur dingo ! Le chien sauvage, évidemment. A qui croyiez-vous que je faisais allusion ? On retrouve ici les derniers dingos de race pure d’Australie. C’est pour cette raison qu’il est interdit de s’en approcher et de les nourrir pour qu’ils conservent leurs réflexes d’espèce sauvage. Et puis, ils peuvent être dangereux pour l’homme et surtout les enfants si on s’approche de trop. Ceci explique pourquoi l’hôtel et ses abords immédiats sont entourés d’une clôture. Nous sommes ainsi protégés dans une chouette prison avec piscine.
Voici une autre photo d’un dingo que j’ai prise le lendemain. Elle n’est pas super nette mais on aperçoit mieux l’animal.
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