Le parc de Litchfield sera la seule sortie que j’aurais faite depuis Darwin. Le site est très connu pour ses très belles cascades dont certaines sont propices à la baignade.
J’ai rencontré Aldo, un italien qui parle très bien français, accompagné de sa femme. Ils ont aux environs de la cinquantaine et passent leur temps à voyager. J’ai passé en sa compagnie des moments incroyables. Je ne peux malheureusement pas vous rapporter ce qu’Aldo m’a raconté car d’une part je ne veux pas lui porter préjudice et d’autre part, je n’ai pas envie d’avoir la mafia aux fesses.
Pour revenir à la balade, notre premier arrêt fut un champ où sont érigées des genres de stèles funéraires. En fait, ce sont des termitières magnétiques. Magnétiques car elles sont parfaitement alignées du nord au sud.
Après le déjeuner, nous avons consacré le reste de la journée à visiter les cascades. Avec en prime, une baignade bienvenue dans le courant de l’une d’entre elle.
Dernière photo pour les amoureux de la nature. Deux beaux spécimens de la faune australienne, l’”australus tatoum”. Deux impressionnants exemplaires d’une espèce qui n’est pas du tout en voie d’extinction.
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Publié par Tophe dans Laos, tags: que d’eau, vidéo
Don Det est une petite ile faisant parti de ce que les laotiens appellent « les 4000 iles », un archipel d’iles et d’ilots sur le Mékong, à l’extrême sud du pays.
L’accès depuis le rivage est rapide, 15 minutes environ pour atteindre l’embarcadère, au nord de l’ile. C’est ici que se trouvent concentrés bungalows, restaurants et petits commerces. Du fait de l’absence d’électricité en continue (tout fonctionne sur groupes électrogènes), le développement du tourisme est assez limité mais il progresse tout de même au vu des constructions de nouveaux bungalows. Nul doute que d’ici quelques années, une ligne à haute tension alimentera l’ile. Quel impact cela aura-t-il sur Don Det ? Difficile à dire. L’ambiance qui y règne est plutôt du style routard ; les gens viennent ici pour profiter du cadre verdoyant, de ce coté nature que l’on aime tant à retrouver quand on vit toute l’année en ville et pour fumer quelques joints. La marche à pied et le vélo sont les moyens de transports (avec, il faut bien le dire, quelques scooters qu’utilisent les locaux) qui permettent de profiter de ce cadre. Ainsi on peut se faire une agréable promenade en vélo depuis le nord jusqu’au sud de Don Det, traverser un pont (construit par les colons français pour faire passer une ligne de chemin de fer) qui relie l’ile à sa voisine Don Khon et continuer quelques centaines de mètres pour admirer les chutes d’eau de Li Phi. A l’extrême sud de Don Khon, il est possible de voir les dauphins Irrawaddy, ceux là même que j’ai vu au Cambodge. Mais je n’y suis pas allé car le soleil se couchait.
La propreté du Mékong permet à ceux à qui ça tente, de se baigner ou de faire du tubing (grosse bouée) ou de se balader en kayak.
En dehors de l’ile, il n y a pas grand chose à voir hormis une autre chute d’eau, beaucoup plus impressionnante que celle dont je viens de parler, située à quelques kilomètres. Je ne connais pas son nom, les villageois de l’ile la nomme « Big waterfall »
Pour finir, voici une photo de mon bungalow. Il est sympa mais cher pour ce que ça vaut (45000 kip la nuit ou 4 euros environ). J’ai connu beaucoup mieux en rapport qualité/prix.
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