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Je ne sais pas pourquoi mais ce nom, Shangri La, me fait rêver. Parfums d’Orient, de bouddhisme ? Je ne sais. Par contre, la ville, elle, ne fait pas rêver. Elle est à 3200 m d’altitude, avec donc des températures plutôt fraiches même s’il fait un temps magnifique. La nuit, il gèle et les bâtiments ne sont pas chauffés. Ces histoires de températures sont secondaires. En fait, Shangri La (la vieille ville), même si elle a un certain charme, même si c’est la porte de la culture tibétaine, est un lieu où il n’y a rien à faire, à part visiter un monastère et faire le tour des boutiques qui vendent souvenirs, vêtements, etc…
Toutefois, le soir à 20 h, un petit moment magique, meme si destiné aux touristes, m’a fait rentrer dans ce monde, ou commence la culture tibetaine. De vieilles mamies Naxi entament une danse folklorique en musique sur la place centrale de la vieille ville. Et rapidement des spectateurs se joignent à elles pour ce qui deviendra une farandole de plusieurs cercles concentriques. A part cela, les activités se situent hors de la ville.
Le plus proche est la lamasserie Guihua, un monastère Tibétain de 300 ans. De l’extérieur c’est une véritable splendeur. A l’intérieur, c’est moins grandiose mais les peintures murales dans les salles des prières, retranscrivant la vie de Bouddha, sont magnifiques et valent le coup d’œil. J’ai vu quelques moines psalmodiant une prière mais beaucoup étaient à l’extérieur, finissant une matinée de travail sur un chantier, surement la rénovation d’une partie du monastère.
D’autres activités sont possible mais sont plus éloignées et nécessitent la location d’une voiture et d’un guide. D’après le retour que j’en ai eu, le prix est cher payé pour ce que l’on voit.
Je patiente donc une journée entière en attendant le départ du bus à 19h pour Kunming. Je croise Mark, que j’avais rencontré il y a quelques jours à Yuangyang, qui cherche à obtenir un permis pour le Tibet. Plus tard dans la journée, il m’apprendra que c’est plus compliqué que prévu et préfère partir pour la province du Sichuan. Mais la aussi c’est compliqué. En effet, deux français m’ont raconté la veille que la station de bus ne vend plus de tickets aux étrangers, sans donner de raisons précises. Un guide chinois nous dira plus tard, que “cette année le Sichuan, c’est fermé…” Rien de plus. Bref, bon courage Mark.
Je passe le reste de la journée à déambuler dans les rues, à manger de bonnes brochettes au fromage tibétain et à la viande de Yak, bien epicées d’ailleurs. Viens enfin l’heure du départ pour Kunming. Douze heures de bus couchettes, avant d’enchainer sur le vol pour Pékin.
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Lijiang, la vieille ville, vaut vraiment le coup d’œil. Même s’il est vrai que la masse de touristes peut vite donner une impression d\’étouffement, étant donné l’étroitesse de beaucoup de rues. Mais, tous ces touristes (99% de chinois) se concentrent en quelques points seulement de la ville et en fin de soirée. Évidemment, nous sommes en basse saison et je ne n’aventurerais pas à tenir ces propos pendant la haute saison ou les vacances chinoises (nouvel An, début mai et début octobre).
L’entrée principale de la vieille ville m’a fait étrangement penser à l’entrée d’un parc. Pour tout dire à celui d’Asterix. Le coté vieille maison en bois et surtout les grandes roues à aubes y sont sans doute pour quelque chose. Mais trêve de mauvais esprit.
Ce qui fait le charme de cette ville classée en 1997 au patrimoine mondiale de l’humanité par l’UNESCO, est sans aucun doute les maisons de pierre et de bois rouge construites par la minorité Naxi, dans un labyrinthe de ruelles et autour de canaux qui s’entrecroisent.
La ville abrite un temple bouddhiste qui la surplombe, la villa du clan Mu. Bien sur, on peut consommer. Souvenirs, vêtements, boites de nuits et nourriture du coin, comme la viande de Yak séchée. Ou bien des étoffes en soie dans une boutique où une jeune femme, à l’entrée, fait une démonstration de “défilage” de vers à soie.
Mais le plus beau est à l’extérieur. Tout d’abord le parc Yuquan, magnifique coin de verdure d’où l’on peut prendre de superbes photos de petits ponts enjambant le lac avec en toile de fond la montagne du Dragon de Jade.
Je suis tombé littéralement sous le charme de cette montagne. Dès le lendemain, j’ai loué un VTT pour m’en approcher un peu plus. Ça m’a donne l’occasion de voir un magnifique paysage semi désertique où vivent encore des Naxi dans des villages. On peut monter sur la montagne via des télécabines mais j’ai renoncé car le prix est prohibitif.
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Publié par Tophe dans Chine, tags: Disney, jeux, vidéo
Dali (la vieille ville) est entourée par une enceinte rectangulaire, qui est coupée en quatre points. Ce sont les quatre accès de la cité. Les portes Nord, Est, Sud et Ouest. Elles sont reconnaissable à leur architecture, style vieux chinois que nous connaissons tous.
L’intérieur de la ville est aussi dans ce vieux style. C’est très joli. Très propret. Très gentil. C’est très Disney. L’expression n’est pas de moi mais je pense que ça résume bien l’impression que l’on a une fois dans la cité. Pour tout dire, il n’y a (presque) rien à voir. C’est une succession de boutiques en tout genre à gauche, à droite, en montant telle rue, en descendant telle autre. Toutefois, deux choses que j’ai vraiment appréciées : la diffusion en plein air d’un vieux film chinois et ces retraités qui jouent aux cartes ou au domino, assis à l’ombre dans une cours.
L’intérêt (limité) de Dali réside à l’extérieur. A l’ouest, les montagnes offrent une très belle balade dans un paysage magnifique. A l’est, on peut découvrir le lac Erhai et les villages l’entourant via les ferries ou les bateaux de pêcheurs. Ou, plus proche, visiter le temple des Trois Pagodes.
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Nous arrivons à Yuanyang après 7 longues heures de bus. Le temps n’est pas en notre faveur : très brumeux, humide mais avec une température agréable. Yuanyang (ou plus exactement Xinjie) est une petite bourgade perchée en hauteur dans cette partie vallonnée du Yunan.
La population est une minorité locale, très reconnaissable à leurs habits particuliers et aussi à leurs traits physiques différents de ceux de la majorité des chinois (les Han). Il ressemblent beaucoup à la minorité au nord du Vietnam très proche, que j’avais vu lors d’un précédent voyage. Leur niveau de vie est bas, pour ne pas dire pauvre. Ils vivent de l’agriculture, de l’élevage et font commerce de toutes choses. Sans oublié le tourisme, lié à la présence de centaines et centaines de terrasses de rizières qui parsèment les flancs des collines. Et qui motivent notre présence ici.
Hélas, ce n’est pas la bonne saison pour apprécier totalement la beauté et la magie de ces terrasses. Le riz a déjà été récolté. La meilleure saison pour profiter des lieux est entre février et juin, quand les terrasses sont en eau. Néanmoins, on a pu profiter du retour surprise du soleil en fin d’après midi pour admirer ces magnifiques terrasses à quelques centaines de mètres en contre bas, de notre terrasse à nous, en pierre celle-ci. J’ai fait des dizaines et dizaines de photos, malheureusement, elles ne rendent pas du tout le spectaculaire des lieux. Pas le bon appareil et aussi toujours un peu de brume.
Le marché fut aussi un moment intéressant de nos 2 jours de visite. C’est en soi un petit marché classique où se vendent fruits, légumes, volailles encore sur pattes, carcasses de porc sans oublier la téléphonie mobile. Ce qui a plus attiré mon regard, ce sont les habitants, cette minorité ethnique. Leurs habits, leur visage marqué par la rudesse de la vie, l’extrême simplicité de leur condition de vie. Et ces hommes qui fument leurs cigarettes avec des bangs. Je ne suis pas très sûr, mais je crois qu’il s’agit de cigarettes communes, sans “additifs”.
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Yangshuo est une ville à taille humaine (300 000 hab). Très bien desservie par les bus et taxis, avec tous les commerces et services dont on a besoin au quotidien. Sans oublier son marché intérieur et ses chiens sur les étals. Mais là s’arrête son intérêt. En effet, le charme de Yangshuo est à chercher à l’extérieur de la ville. J’enfourche un VTT (on en trouve en location partout dans la ville) et c’est parti pour deux après midi de balades qui me feront découvrir une campagne d’un vert extrême, le vert des rizières prêtes à être moissonnées, toujours à la main. Entourés de ces fameux pics karstiques, je traverse des villages de paysans au gré de ma route. Certains d’entre eux, surtout les plus jeunes, me lancent de sympathiques “hello”.
Je m’arrête quelques minutes au bord de la rivière pour regarder des touristes (chinois pour la plupart) s’amuser dans l’eau et sur l’eau, embarqués sur des radeaux en bambous.
Je poursuis ma balade car je voudrais maintenant monter sur l’un des célèbres pics karstiques, le Moon Hill. J’ai eu un peu de mal à le trouver. A ma décharge, les plans qu’on nous vend souffrent de deux gros défauts : ils ne sont pas à l’échelle et sont assez sommaires. Sans oublier qu’il n’y a pas de panneau à l’entrée des villages.
Mais grâce aux indications d’une hollandaise qui tient une guesthouse dans le coin, j’ai pu rejoindre enfin le Moon Hill. L’escalade de son pic n’est pas trop difficile. Il suffit de monter l’escalier taillé dans la pierre. Tout le monde peut le faire, la preuve, au sommet de vieilles chinoises attendent les touristes suant à grosses gouttes, pour leur vendre des boissons fraiches, qu’elles tiennent dans leur glacière, en bandoulière. La vue du sommet du Moon Hill est bluffant. Dommage, toutefois, que le temps soit brumeux. Je profite du panorama avec deux français arrivés peu de temps après moi. Après quelques minutes de contemplation, je commence la descente car la nuit va tomber et j’ai encore 1 heure de vélo avant d’arriver à l’auberge de jeunesse. Et surtout un diner typiquement chinois m’attend à 18h30 pétantes.
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